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ACTUALITES - 2011
2011 SHOWS
" J'ai deux amours "
Exposition collctive
16 novembre 2011 - 24 juin 2012
Lieu : Cité nationale de l'histoire de l'immigration, Paris, France
Commissariat : Hou Hanru, Évelyne Jouannou, Isabelle Renard
Une présentation des collections d'art contemporain de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration nationale La Cité présentera, à partir de novembre 2011 au Palais de la porte Dorée, une exposition centrée sur le regard des artistes contemporains avec une sélection d'ouvres d'art des collections du Musée, récemment acquises et pour certaines jamais exposées. Dans l'exposition J'ai deux amours, "l'immigration qu'elle soit temporaire ou pérenne, n'est plus un passage mais une transformation" (Hou Hanru et Evelyne Jouanno, commissaires invités). La mobilité, telle qu'elle est envisagée par les artistes n'est pas uniquement géographique, c'est également une façon de vivre, de créer, de se régénérer. Citoyens du village global, les artistes, aujourd'hui, sont en transit entre leurs cultures d'origine et les capitales culturelles que sont Paris, New York, Berlin, Londres, New Delhi ou Beyrouth. Leurs ouvres, souvent le reflet de ces identités croisées, témoignent de la tension ressentie dans le déracinement, qui devient le lieu même de la créativité des artistes. Hou Hanru, Evelyne Jouanno et Isabelle Renard, commissaires de l'exposition J'ai deux amours, ont sélectionné 106 oeuvres parmi le fonds d'art contemporain du Musée national de l'histoire de l'immigration et imaginé un parcours en cinq thèmes : Départ - voyages - circulations / Entre rêve et nécessité / Frontières : passages et contrôles / Vivre ensemble / Réinventer son univers. Artistes exposés : Kader Attia, Taysir Batniji, Bruno Boudjelal, Mohamed Bourouissa, Chen Zhen, Denis Darzacq, Ad Van Denderen, Claire Fontaine, Ghazel, Mona Hatoum, Karim Kal, Bouchra Khalili, Kimsooja, Thomas Mailaender, Malik Nejmi, Melik Ohanian, Rajak Ohanian, Mathieu Pernot, Bruno Serralongue, Shen Yuan, Djamel Tatah, Barthélémy Toguo.
Oeuvre présentée : Un-Interrupted Voice, 1998, Collection : Musée national de l'histoire et des cultures de l'immigration
Photo/Bertrand Huet
" L'Étoffe du Temps "
Exposition collective inaugurale
15 octobre 2011 - 14 janvier 2012 Lieu : Institut Culturel Bernard Magrez, Château Labottière, Bordeaux, France
Commissariat :Ashok Acidéam
À partir d'une oeuvre maîtresse de Picasso, Femme Assise (1949), l'exposition L'Étoffe du Temps met en scène une conversation transversale d'oeuvres et d'artistes conceptuels ou figuratifs, sur le thème du temps dans l'art contemporain.
Oeuvre présentée : CHEN ZHEN, Cocon du vide, 2000
" CHEN ZHEN, les pas silencieux "
Exposition personnelle
10 septembre 2011 - 28 janvier 2012
Lieu : Galleria Continua, Via del Castello, 11 53037 (SI) San Gimignano, Italie Français :
Vernissage samedi 10 septembre 2011 via del Castello 11 et via Arco dei Becci 1, 18h00-24h00 Jusqu'au 28 janvier 2012, du mardi au samedi, 14h00-19h00
Chen Zhen, né à Shanghai en 1955 et disparu en 2000 à Paris, est considéré comme l'un des principaux représentants de l'avant-garde chinoise et figure emblématique dans le domaine de l'art contemporain international. 11 ans après l'exposition personnelle historique « Field of Synergy », Galleria Continua est heureuse d'accueillir à nouveau dans ses locaux de San Gimignano l'ouvre de ce grand artiste, avec une vaste exposition personnelle intitulée Les pas silencieux. Se pencher aujourd'hui sur le travail de Chen Zhen ouvre des nouvelles perspectives et des nouveaux parcours. Avec Les pas silencieux, Galleria Continua offre au public une occasion de contact intime avec les ouvres de Chen Zhen, point de départ d'une réflexion sur l'actualité de sa poétique, tournée vers l'enrichissement de la vie intérieure, la recherche d'une harmonie entre corps et esprit, la fraternité entre peuples et cultures différentes, la compréhension par la tension, le dépassement des conflits, la résistance de l'identité, la rencontre entre Orient et Occident. L'exposition présente une grande quantité d'ouvres, réalisées entre 1990 et 2000. Le parcours de l'exposition s'articule entre les salles, la scène, le jardin de l'ancien cinéma-théâtre et l'espace de l'Arco dei Becci. Deux ouvres poursuivent idéalement un dialogue prématurément interrompu : Le bureau de change - ouvre imaginée par Chen Zhen en 1996 et réalisée en 2004 lors de la Biennale de Pancevo, en Serbie - et Back to Fullness, Face to Emptiness - conçue en 1997 et réalisée en 2009 à l'occasion de la 53ème Biennale de Venise. L'exposition ne suit pas un itinéraire chronologique ou thématique, mais cherche à reconstruire partiellement un voyage qui a amené Chen Zhen à traverser des horizons culturels différents : la culture chinoise, la rencontre avec la culture occidentale, l'aventureuse expérience qu'il fit du monde. Chen Zhen étudie et enseigne dans la Chine post-maoïste, un pays optimiste et idéologique. Lors de son arrivé en France en 1986, il se trouve directement confronté au choc des cultures, mais continue de poursuivre sa recherche visionnaire, enracinée dans un désir de participation active à la construction d'un monde moderne. L'ouvre de Chen Zhen se développe selon un modèle de pensée transculturelle, un concept que l'artiste nomme « transexpérience » : un lieu transcendant où se manifeste la friction réciproque entre les différentes expériences. Il s'agit d'un espace dynamique, d'un champ d'énergies où les tensions et les contradictions prennent corps, mais également d'une zone de contact entre les flux d'énergie. La « transexpérience » se fonde sur trois idées fondamentales : « Résidence, Résonnance, Résistance ». Quand on voyage (peu importe qu'il s'agisse d'un jour ou d'un mois) et qu'on sort de son contexte d'appartenance, ce qui compte est de vivre mentalement avec l'autre, de se laisser aspirer par le contexte local, d'essayer de comprendre la nouvelle culture des lieux : c'est la « Résidence ». De cette façon on peut entrer en « Résonnance », en synchronie avec la culture qu'on est en train de vivre. La conséquence de ces processus d'assimilation est la « Résistance » aux influences de cette nouvelle culture. Ces trois processus, Chen Zhen les a vécus en première personne en arrivant en Europe, lorsqu'il est entré en résonnance avec l'art et la culture occidentale, et qu'il a donc essayé d'y résister, conservant par ailleurs un lien très fort avec sa culture d'origine. On peut apercevoir le concept de résidence dans certains projets que Chen Zhen a créé dans des lieux et des contextes atypiques, comme My Diary in Shaker Village (1996-1997), 27 tableaux-portraits accrochés le long du balcon de notre galerie qui racontent l'expérience vécue par l'artiste au sein de la communauté des shakers du Maine, ou comme l'ouvre Beyond the Vulnerability (1999), vrai paysage imaginaire composé de fragiles micro-architectures en bougies. Ce travail est né lors d'un séjour d'un mois de Chen Zhen au Brésil, parmi les enfants des favelas de Salvador de Bahia. A travers l'art, il a amené les enfants à la compréhension et à l'analyse de la ville, grâce à l'étude de six styles architecturaux différents, fruits de six milieux sociaux distincts. De cette façon, il a éveillé leur curiosité pour la vie, leur compréhension de la société et il a nourri leur rêve d'avoir leur propre « maison ». A la fin, tous les enfants ont créé plus de trente petites maisons faites de bougies. Chen Zhen a toujours eu une grande confiance en l'homme et dans les générations futures. Dans Un village sans frontières (2000), l'artiste utilise des bougies pour bâtir un « village universel » composé de -chiffre symbolique- 99 chaises pour enfants collectées dans différentes parties du monde. « Le fait d'utiliser des bougies (en Chine, la bougie est le symbole de la vie d'un homme) - écrira Chen Zhen - a une signification particulière : bâtir un village sans frontières que nous avons la charge d'initier, mais avec un espoir toujours tourné vers la génération future ». L'art de Chen Zhen n'est pas seulement habité par une iconographie du corps - cocons, organes, peau, médecine, vêtements - ; il est basé sur la vie, façonné selon un principe organique - l'eau, le feu, la terre, l'air, la digestion, la gestation, la combustion, la circulation - et rythmé par un souffle intérieur. Eau, terre, feu (cendre) sont les éléments naturels avec lesquels l'artiste purifie et transforme les objets, en les restituant au monde et à l'éternité. « La cendre est en même temps le corps d'une mémoire désinfectée et l'engrais qui fertilise la terre » affirmait Chen Zhen. Dans son travail, corps et esprit ne sont jamais déconnectés ; en parlant de La Désinfection (1997), une des ouvres de l'exposition, il poursuivait : « A première vue, l'ouvre montre un système de cuisson à la vapeur, mais la nourriture a été remplacée par des livres. Cette ouvre nous montre à quel point l'homme a besoin de deux nourritures différentes pour exister : matérielle et spirituelle ». L'esprit, qui façonne les ouvres de Chen Zhen, enfonce ses racines dans la dialectique bipolaire du yin et du yang, mais également dans la spiritualité bouddhiste. « Six Roots » (2000) prend, dans l'exposition, la forme d'une allégorie composée par 7 installations en 6 parties : « Six Roots Enfance / Childhood » et « Six Roots / Memory ». Le titre se réfère à une expression bouddhiste qui décrit les six sens principaux de notre corps (vue, ouïe, odorat, goût, toucher, conscience). Chen Zhen emprunte ce thème bouddhiste pour traiter des « six stades de la vie » : naissance, enfance, conflit, souffrance, souvenir et mort-renaissance. A l'âge de 25 ans, Chen Zhen commence à souffrir d'anémie hémolytique, ce qui explique pourquoi, encore tout jeune, il atteint une profonde connaissance et un haut niveau d'analyse de la valeur du temps et de l'espace. Il considère sa maladie comme une expérience digne de valeur, dont il peut tirer son inspiration. En 1999, il crée un nouvel objet de recherche pour sa création artistique « Un projet de vie - Devenir docteur ». Son exposition « Field of Sinergy », qu'il réalise en 2000 à San Gimignano, est conçue comme un prélude à ce projet. « Le mot synergie est un terme médical. Il décrit les fonctions coordonnées et les capacités synthétiques des différents organes du corps humain ou des différentes médecines. Je crois que le mot synergie n'exprime pas seulement une capacité concrète et commune au sens matériel du terme, mais aussi une façon de penser. Dans le langage de tous les jours, cela signifie considérer chaque chose dans le contexte de ses facteurs fondateurs. Il est évident que dans mon cas » écrivait Chen Zhen « ce mot désigne essentiellement une collecte d'énergies ». Et c'est justement cette collecte d'énergies que Chen Zhen nous lègue, afin que nous puissions suivre ses. pas silencieux. Pour en savoir plus sur l'exposition et pour le matériel photo : Silvia Pichini, responsable de la communication press@galleriacontinua.com tél portable +39 347 45 36 136 English: Chen Zhen, who was born in Shanghai in 1955 and died in Paris in 2000, is regarded as one of the leading exponents of the Chinese avant-garde and an emblematic figure in the field of international contemporary art. Ten years on from the celebrated personal show Field of Synergy, Galleria Continua is pleased to host once again the work of this fine artist in its San Gimignano gallery, in a major solo exhibition entitled Les pas silencieux. Reappraising Chen Zhen's work today opens up fresh perspectives and new lines of inquiry. With Les pas silencieux, Galleria Continua offers viewers the opportunity to really get to grips with Chen Zhen's work, prompting reflection on the great relevance of his poetics in our age, concerned as it is with the enrichment of inner life, the quest for harmony between body and spirit, fraternity between different peoples and cultures, and the promotion of understanding, the resolution of conflicts, the preservation of identity and fruitful engagement between East and West. The exhibition comprises a large number of works, produced between 1990 and 2000, set up in the exhibition rooms, the stalls area and stage of the former cinema-theatre, the garden and the gallery's Arco dei Becci space. Two of the works continue a prematurely interrupted dialogue: Le bureau de change - planned by Chen Zhen in 1996 and brought to fruition in 2004 for the Pancevo Biennale of Art in Serbia - and Back to Fullness, Face to Emptiness - conceived in 1997 and realized in 2009 for the 53rd Venice Biennale. The show is not organized either chronologically or thematically, but tries to reconstruct part of a journey that saw Chen Zhen exploring various cultural horizons: Chinese culture, the engagement with Western culture, and his adventurous experience of the world. Chen Zhen studied and taught in post-Maoist China - an optimistic and ideological China. He experienced culture shock when he arrived in France in 1986, but continued to pursue his visionary research, rooted in a desire to participate actively in building a new world. Chen Zhen's work is based on a model of transcultural thought, a concept he described as "transexperience": a transcendent place in which the reciprocal friction between various experiences is manifested. It is a dynamic space, a field of energies where tensions and contradictions take shape, but also an area of contact between fluxes of energy. "Transexperience" is based on three fundamental ideas: "residence, resonance, resistance". When travelling (whether for a day or a month makes no difference), venturing out of one's native environment, what is important is to live mentally with the other, immersing oneself in the local context, trying to understand the culture of the new place: this is the 'residence'. In so doing it is possible to enter into 'resonance', to tune into the culture being experienced. The consequence of these assimilative processes is 'resistance' to the influences of the new culture Chen Zhen experienced these three processes first-hand when he moved to Europe, where he entered into resonance with Western art and culture, and then tried to resist it and to retain a strong sense of his culture of origin. Associated with the concept of residence and his propensity to undertake projects in atypical places and contexts are My Diary in Shaker Village (1996-1997), 27 portrait pictures arranged along a balcony, which recount the artist's experience in the Shaker community in Maine and the work Beyond the Vulnerability (1999), a full-blown imaginary landscape consisting of fragile micro-architectural forms made from candles. This work arose out of a one-month stay in Brazil together with children from the favelas of Salvador de Bahia. Through art, Chen Zhen helped the children to understand and think critically about the city by getting them to explore six different architectural styles, the fruit of six different social strata. In this way he stirred their curiosity in life, their understanding of society, and nurtured their dream of having a "home" of their own. By the end of the project all the children had made over thirty small houses from candles. Chen Zhen always had great faith in humanity and in the future generations. In Un Village sans frontières (2000), the artist used candles to construct a "universal village", employing a symbolically significant number of children's chairs - 99 - collected from around the world. "Using candles (in China the candle symbolizes the life of a man)", he would later write, "has a particular meaning: to build a village without frontiers, which it is up to us to begin, but our hope is always directed towards the future generation." Chen Zhen's art is not just inhabited by an iconography of the body - cocoons, organs, skin, medicine, clothes. It is based on living, shaped according to an organic principle - water, fire, earth, air, digestion, gestation, combustion, circulation - and marked by an inner breath. Water, earth, fire (ashes) are the natural elements with which the artist purifies and transforms objects, restoring them to the world and to eternity. "Ashes are at once the body of a disinfected memory and manure that fertilizes the earth," Chen Zhen sustained. In his work mind and body are never separate; indeed, in relation to one of the works in the show, La Désinfection (1997), he said: "At first sight the work shows a steam cooking system, but instead of food there are books. This work shows us the extent to which man needs two different forms of nourishment for his existence: material and spiritual nourishment." The spirit that shapes the works of Chen Zhen is rooted both in the bipolar dialectic of yin and yang and in Buddhist spirituality. Six Roots (2000) is an allegory consisting of 7 installations in 6 parts; in the exhibition there is Six Roots Enfance / Childhood and Six Roots / Memory. The title alludes to a Buddhist expression that describes the six main senses of the body (sight, hearing, smell, taste, touch, consciousness). The artist drew on this Buddhist theme in order to explore the "six stages of life": birth, childhood, conflict, suffering, recollection and death-rebirth. When he was 25, Chen Zhen began to suffer from haemolytic anaemia, which is why, from a very early age, he was acutely aware of, and closely examined, the value of time and space. He considered his illness to be an experience worthy of value, from which he could take inspiration. In 1999 his artistic creativity began to develop in a new direction, with A Life Project - Becoming a Doctor. The Field of Synergy exhibition in San Gimignano in 2000 was intended as a prelude to this project. "The word 'synergy' is a medical term. It describes the coordinated functions and synthetic capacities of the various organs of the human body or of different medicines. [.] In my view the word 'synergy' does not just denote a concrete 'common capacity' in the material sense, but also a way of thinking [.] In common language it means considering each thing in the context of its essential factors. It goes without saying that in my case, this word means above all else a 'collection of energy.' And it is this collection of energies that Chen Zhen has left us, so that we too can follow his . silent steps. For further information about the exhibition and for photographs: Silvia Pichini, Communications Manager: press@galleriacontinua.com, cell. 347 45 36 136
Oeuvres présentées :
La Voie du sommeil - Sleeping Tao, 1992
Eau, pigment, objets, light box, métal, néon, bois, sable, plaques chauffantes, pots en aluminium
202 x 250 x 143 cm (chaque lit)
Sans titre, 1990
Métal, journaux, cendres
41,5 x 73 x 30,5 cm
L’Attraction/L’Illusion, 1990
Sable, métal, verre, machine à écrire, journaux, proiecteur de diapositives
22 x 90 x 120 cm
Le Dernier Portrait/L’Hibernation, 1991
Métal, pierre, Plexiglas, verre, machine à écrire, photographies, charbon
246 x 155 x 65 cm
Jetons Divins/Caisse Démoniaque, 1991
Fer, bois, objets
250 x 150 x 100 cm
My Diary in Shaker Village, 1996-1997
Graphite, encre de Chine et pastel sur papier et carton, photos
27 cadres, 56 x 61 cm (chaque)
Short-circuit, 1999
Cheveux, prise électrique
63 x 8,5 cm
Beyond the Vulnerability, 1999
Maquettes en bougies, dessins, collages, Plexiglas, fer, bois, verre
dimensions variables
tables 800 x 70 cm environ
Synergie silencieuse, 2000
Métal, verre,tubes en cuivre, système de circulation de gaz, cendres de journaux, waste of electric and electronic objects
250 x 700 x 50 cm
Un Village sans frontière, 2000
Bougies de couleur
67 x 63 x 35 cm
Field of Synergy, 2000
Petits lits en fer, tubes en plastique, lit chinois en bois, lumières, ventilateur, boules en polystyrolène numérotées, tissu, Plexiglas
2000 x 1330 x 900 cm
Éruption future, 1992
Métal, verre, bauxite, aluminium, photographie, peinture
57,5 x 30 x 40 cm
Six Roots (Enfance), 2000
Baignoire, poupées Barbie, le tissu, bateau, soldats de plomb, métal
184 x 54 x 80 cm environ et 104 x 375 x 146 cm environ
La Désinfection, 1997
Plaques chauffantes, pots en aluminium, étuves en bambou, livres, fer
100 x 120 x 42 cm
Le bureau de change, 1996-2004
Bois, métal, l’eau, bureaux, le verre, la lumière
350 x 500 x 350 cm
Crystal Landscape of Inner Body, 2000
Cristal, fer, verre
95 x 70 x 190 cm
Bibliothèque, 1992
Cendres des journaux, verre, métal, papier
216 x 155 x 19,8 cm
Back to Fullness, Face to Emptiness, 1997-2009
Alumium, acier, néons,
H 400 cm, 450 sans chaises
Zen Garden, 2000
Albâtre, fer, plantes en plastique, bois, sable, petites pierres, lumière
175 x 340 x 300 cm
" Chen Zhen, médecin et urbaniste "
21 janvier 2012
Location : Théâtre, San Gimignano, Italie
Modérateur : Hans-Ulrich Obrist
Intervenants : Simone Fattal, Jannis Kounellis, Giovanni Ozzola
Chen Zhen belonged to a generation of artists that experienced travel, moving and migration as a fundamental aspect of their artistic elaboration. In travelling the initial idea is transformed. In contact with the other and with the elsewhere the project is modified and enriched in a process of perpetual mutation. The dimension of travel was in fact an essential condition for Chen Zhen, a continual status, a fundamental element of inspiration. Travelling brings about a destabilization and a constant re-marginalization that makes it possible to renew the condition of foreignness with respect to every new experience. Chen Zhen experienced the condition of being a traveller and a foreigner in the first great move from China to France in 1986, and renewed that condition every time a new project led him to engage with different places and cultures. Through these experiences Chen Zhen was able to dwell on the need to put creation back into the centre of artistic debate and the means for doing so. Amongst these a fundamental role was played by travel, because it enabled the destabilization of the artist, who could no longer resort to a single idea and decline it in various places, but who was forced to reconsider it in the light of the new synergies created with every new move. “Synergy” is a medical term relating to the energies of the organs of the human body: single energies that only function in connection with those of the other organs. Chen Zhen experienced medicine from close at hand, due to the illness from which he suffered for twenty years. An illness which Chen managed to transform into something enriching: having to take pharmaceutical drugs every day helped him to remain lucid despite success. The condition of being a patient showed him the creative process inherent to that of treatment. Chen Zhen’s greatest unrealized project was that of becoming a doctor, which he had counted on achieving within about ten years. Like art, medicine has often forgotten synergy, and Chen Zhen’s desire was to actuate processes of healing within the human body and through art, also within the social body. Maintaining the principle of synergy and changing the scale, one can in fact move to the social and urban context. Besides his project to become a doctor, Chen Zhen also cultivated that of carrying out a social and urban planning investigation in various cities around the world. The point of departure was Shanghai, his city of birth. Returning there in 1993 after seven years’ away, he found dizzying changes. Shanghai is a relatively recent city, a place of aggregation largely made up of immigrants, and in continual evolution. What is missing in this process of growth is a sense of perspective and of a goal. There is a complete absence of a long-term strategy and of an urban plan. Chen Zhen concentrated on observing and recording the changes, using various tools – drawings, photos, videos, interviews – and producing two different works on the city: one more attentive to urban changes (Social Investigation – Shanghai 1, 1997), and the other focusing on social ones (Social Investigation – Shanghai 2, 1998). Johannesburg also became the subject of his inquiries. His proposal was to transform the city centre and the outskirts in order to make up the lost time in the realization of the promise of South Africa’s rebirth following the end of apartheid. Chen Zhen did not, then, limit himself to investigating, but also proposed interventions … ultimately, his other great project in life was to become an urban planner.
" TRA Edge of Becoming " Exposition collective
4 juin au 27 novembre 2011
Lieu : Palazzo Fortuny, Venise, Italie
Commissariat : Daniela Feretti, Rosa Martínez, Francesco Poli, Axel Vervoordt
Oeuvre présentée :
Cristal Landscape Of Inner Body, 2000
Cristal, fer, verre, 95 x 70 x 190 cm
" In Praise of Doubt " Exposition collective
10 avril 2011 - 31 décembre 2012 Collection : Fondation François Pinault " Repères - 10 Ans " Exposition collective
19 mars - 1er mai 2011
Aujourd’hui, dix ans après son ouverture, l’Espace Topographie de l’art réunit dans cette exposition quelques artistes qui ont jalonné son histoire. Ce sont des repères qui marquent les diverses étapes de sa construction et de l’édification de son identité. Elles dévoilent sa singularité, sa démarche et son engagement envers l’art contemporain. Situé dans le quartier du Marais entre musées et galeries d’art, sa singularité s'affiche d'abord par son architecture. Sa structure en fer, verre et bois, ses murs en pierre et ses sols en pavés ayant été sauvegardé confèrent à l'espace une atmosphère atypique et unique. Cette particularité architecturale entraine une interaction avec les oeuvres exposées suscitant une lecture originale du travail présenté.
La spécificité de l’Espace se retrouve aussi dans son fonctionnement. Seulement trois ou quatre expositions sont organisées par année. Chaque événement étant ainsi conduit sur une période assez large afin de le rendre, par sa durée, accessible au plus grand nombre.
Sa programmation, étant à la fois créée de manière indépendante et en collaboration avec d’autres institutions, permet une grande synergie entre différents lieux à Paris et à l’étranger. Cela étant surtout le cas par une collaboration régulière avec le Festival d’automne à Paris et par d’autres échanges ponctuels qui ont eu lieu, comme par exemple, avec la Kunsthalle de Fribourg en Suisse, le Musée de la ville à Lisbonne, la Maison de la culture de Metz et le SESC à São Paulo.
Les oeuvres ici présentées démontrent le parti pris de la multiplicité et de l’ouverture qui caractérise l’art d’aujourd’hui. Elles témoignent les engagements intellectuels et esthétiques qui ont situé et dirigé la structuration de cet Espace.
Les artistes présentés : Année 15 Philippe Apeloig José Damasceno Horst Haack Joana Hadjithomas & Khalil Joreige Marcel Katuchevski Dora Maurer Makoto Ofune Maria-Carmen Perlingeiro Catherine Rebois Vera Röhm Chen Zhen
Oeuvre présentée : Cristal Lanscape of Inner Body, 2000 Cristal, fer, verre, 95 x 70 x 190 cm, coll. privée
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